elle aurait préférée ne pas y mettre les pieds, ne pas y aller, ne pas sortir de son antre si bien gardé. pourtant il l'a obligé, trop occupé pour mettre un pied dans l'infâme soirée organisée. elle fait semblant de sourire de s'y intéresser comme si elle n'avait pas d'autre chat à fouetter. alors elle l'a enfilée cette longue robe noire a la transparence aguicheuse, comme pour que les yeux ne se focalise pas sur ses yeux pleins de désarrois. les talons qui claquent le sol, la voiture qui la conduit dans l'endroit le plus pitoyable du monde. la voilà, m'étant enfin pied à terre le sourire parsèment timidement ses lèvres. elle ne veut pas être là, car se faire voir très peu pour la jeune léa. cela ne lui sert en aucun cas. discrétion, murmure, oreilles attentives elle espère en secret que cette soirée lui apportera révélation et quelques mots perdus dans la foule. elle s'avance ne déposant aucun regard sur la foule s'accumulant, pas assez intéressant, ils ne sont que simples bambins aimant la mondanité et espérant en étant ici, la toucher du nez. foutaise bien placé, tout le monde le sait ici règne les familles, les gangs et le maire même le plus souriant qu'il peut, sait très bien qu'il est sous le joug de bien trop d'arme à feu. celui lui vole un sourire plus franc comme si en secret elle espère qu'il se face buter, comme pour un peu d'action lors de cette douce soirée pas assez arrosée. alors elle s'avance trouve une place loin de tout et proche de rien, les yeux qui se baladent à la recherche de têtes intéressantes, petite puce s'installant sur un coin de mur et attendant que les lèvres se délient enfin et que dans sa magnifique discrétion elle laisse vagabonder son talent. la soirée sera belle, ou si horrible, mais, quoi qu'il puisse arriver la puce a fait son nid.

Bas de costard et chemise en soie noire ouverte sur son torse imberbe, Lip renifle frénétiquement entre deux coupes de champagne. Il espère qu'il a pas de farine près des narines. Ca ferait tâche. Même s'il n'est sûrement pas tout seul à avoir enroulé un dollar pour se faire une trace. C'est son fournisseur qui l'a envoyé ici, vendre de la came aux riches et au moins riches. Devait y avoir une bonne partie de l'auditoire qui rêvait d'un rail de C pour se donner l'aplomb de la haute classe. Celle dont Lip ne fait pas partie. Celle qu'il n'envie pas une seule seconde mais qu'il adore fournir. Ce sont les seuls à le payer avec des billets de banque tout lisses, pas froissés. Qui ont presque encore l'odeur de la machine du distributeur. Bandant pour un dealer. Si son fournisseur lui a donné le tip de la soirée, c'est aussi parce qu'il sait que Lip reconnait les potentiels clients en un coup d'oeil. C'est ce qu'il essaie de faire à l'instant T lorsqu'il se laisse finalement prendre par l'arrivée des voitures. Il voit une Merco débarquer, une Merco qui n'a rien avoir avec la sienne toute déglinguée. Il reconnait instantanément la nana qui en sort : une Bartolomeo. Lip ignore pourquoi mais il arrive systématiquement à reconnaitre les membres des gangs qui contrôlent la ville. Un truc particulier dans le visage... De la même manière qu'il reconnait une McByrne à quelques mètres de lui en train d'observant la scène. Quelque chose lui disait que ça allait être une putain de soirée.

On le lui avait dit pourtant, on l'avait interdit de s'y rendre. Comme s'il était habitué à écouter ce qu'on lui disait. Non. Ce soir, il y avait une soirée et il n'allait pas la rater, Mark. Il savait qu'on avait peur de le voir perdre les pédales, de le voir déclencher les hostilités, mais il était plus intelligent qu'on ne le pensait. Et puis Garrett serait là, non ? Il l'aiderait à se contrôler, il le calmerait. Non, Mark ne raterait pas cette soirée maintenant qu'il était libre, maintenant qu'il était utile pour faire le ménage. Il pouvait se montrer. Vêtu d'un costard cravate classique, il s'y est rendu. Loin de se pavaner comme la Bartolomeo qu'il reconnaissait de visage, il entra dans le bâtiment sans un mot, sans un regard pour quiconque. Il n'y avait pas que les Bartolomeo. Les McByrn, des inconnus et d'autres plus connus. Tout ce beau monde s'était rassemblé comme si de rien était, comme si personne n'était préparé à foutre une balle dans le crâne de son voisin. Ridicule. Sourire amusé, Mark s'avança jusqu'à un verre. Champagne, vin ou autre alcool ? Peu importe, il le dégusta en une gorgée. Il se fichait des frivolités, il se fichait des faux semblants. S'il était venu, c'était pour la violence. Elle était là, elle planait dans l'air et il ne fallait qu'une allumette pour enflammer la salle. Bon, il avait pas envie de s'emmerder le Mark. Il ne connaissait pas grand monde au final. A part elle. Il marcha jusqu'au paon, jusqu'à cette Juliette d'une autre histoire et lui accorda un sourire digne d'un gentleman. " Enchanté de voir que les Bartolomeo se sont joints à la soirée. Ai-je le droit à quelques minutes ? Ce serait impoli de ma part de ne pas m'adresser à une si grande famille. " Lui aussi, il aimait jouer.

t'avais pas vraiment envie, mais y a tout le gratin de detroit. toutes ces mauvaises âmes, ces diables et anges mélangés. puis y a mark, tu peux pas le laisser seul. comme un trop grand enfant à ta charge, t'as pas le choix. alors t'es là, dans ton tout nouveau costume, impeccable comme toujours. faut dire, t'as pas envie que la populace pense que t'es quelqu'un d'autre que garrett le charismatique. l'aimable trafiquant. alors t'avances pour retrouver mark, planté avec edna. ton verre de vin rouge en main, tu lèves les yeux au ciel et t'avances vers eux. mark, t'es là. d'un signe de tête, tu salues la bartolomeo. edna, ravi de te revoir. j'espère que la soirée se déroulera sans encombres, n'est-ce pas ? le n'est-ce pas étant adressé à ton frère, tu le regardes, de ce regard noir qu'il connait bien. au loin, t'arrives à apercevoir la jeune-fille qui te poursuit des fois, sans bien qu'elle sache que tu sais. tu iras sans doute la voir plus tard, pour parler, simplement.

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ils sont pitoyables, les uns, les autres, là le sourire sur leurs lèvres, douceurs éternelles de mensonges. ils ne sont rien, juste là pour ce faire voir, pour montrer leurs pouvoirs, pour pavaner et se délecter des malheurs des autres. ils sont le monde qui nous entours, ils sont le pouvoir, ils sont la mort aux troussent des faibles gens de cette ville infâme. voilà le tableau peint devant ses yeux de jeune gamine n'ayant aucunement sa place en cette salle conquise. la soirée va être longue, même si les langues doucement se délient et que les gangs se cherchent du regard et se saluent poliment pour faire semblant. ils se rapprochent, ils se parlent comme s'ils avaient déposé les armes. cela la fait sourire, ils mentent tous, elle le sait mieux que quiconque. ses yeux se baladent de silhouette en silhouette jusqu'à qu'une coupe se pavane devant sa tête. « Alors, t'as réussi à choper quelque chose que personne ne sait encore ? » vipère bartolomeo. « Avant que tu te poses la question, non j'ai rien mis la dedans...Pas en si grand public » elle prend la coupe en main la baissant devant elle sans y jeter un oeil. l'empoisonneuse, qui ne la redoute pas, car dans un liquide elle sait y cacher la mort. « pour le moment les langues sont trop sèches, mais l'alcool fera son travail » elle lève alors son verre comme si elle allait trinquer « je vois que la confiance règne je n'y avais même pas pensé » foutaise. qui n'y penserait pas, quand un verre venu de sa main, se retrouve dans la votre. elle le mène alors à ses lèvres avant de le rabaisser « que viens faire maria bartolomeo dans une soirée aussi inintéressante ? »

C'était marrant tout ce monde qui se voulait supérieur à son voisin. Elle aimait bien ce genre de situation Edna. Elle déambula dans la salle, tel un serpent se faufilant avec sa longue traîne sombre et fluide. A tout ce scénario lui manquait la langue fourchue. Ses yeux pétillants ne laissaient aucun doute sur ses intentions : susciter le désir et l'envie, observer les plus arrogants et se délecter des prochaines rixes. Tout en jonglant d'un verre à l'autre durant sa ronde, elle aperçut au loin un jeune homme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , déjà prêt, lui aussi, à voir certaines personnes en découdre. Au premier regard posé sur lui, elle sentit qu'ils allaient s'entendre. Et puis, son nez bougeait de droite à gauche. C'était bon signe, Edna allait pouvoir parler affaires pour le compte des Bartolomeo.
C'était sans compter l'arrivée d'un Hausburn, juste en face d'elle, comme un coq qui règne en maître sur ses petites poules. Un sourcil froncé, Edna écouta, lasse, le discours du jeune homme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Elle se doutait qu'il y avait forcément anguille sous roche. Mais elle prit étrangement la parole pour jouer le jeu qu'ils venaient d'entamer. Un Hausburn. A ce qu'il paraît, vous faites de vieux os dans cette ville ? Disait-elle en référence à leur présence dans la ville de Detroit, mais également pour lui laisser entrevoir ce que leur avenir leur réservait. Et puis, le frère de Mark arriva [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un peu plus sur la réserve, ce dernier insinua quelque chose qu'Edna ne voulait pas chercher à comprendre. Ses yeux se reposèrent sur l'homme qui buvait à bon rythme pendant que Garrett continuait de parler. Lorsqu'elle entendit les dernières paroles de l'homme, elle ne put s'empêcher d'arborer son plus grand sourire, telle la hyène vorace Ce soir serait une mauvaise idée, effectivement. Dit-elle en pointant du doigt le clan des Bartolomeo non loin de là. Elle savait que les Hausburn étaient plus nombreux, mais elle s'en contrefichait royalement. Elle aimait ça la provocation. Elle attrapa une énième coupe de champagne qui passait par là et continua. Espérons juste qu'il y aura assez d'alcool pour divertir tout le monde jusqu'à la fin de soirée. Lança-t-elle en buvant d'une traite la fin de son verre pour entamer le dernier qu'elle avait repêché au passage.

Elle l'énerve la brune, elle commence doucement à l'énerver, mais c'est ce qu'il voulait. Une raison, c'est tout ce qu'il demandait. Une raison pour tout chambouler. Mais le voilà qu'il arrive sur son cheval blanc, Garrett. Il sait qu'il a pas intérêt à merder, Mark. Il sait que ce soir, y a trop de risques, trop de conséquences et qu'il n'aimerait pas ça. Pourtant elle continue de jouer avec le feu, elle le cherche et il la voit jouer. Il crève envie d'entrer dans la partie, mais son frère est là pour surveiller, pour le surveiller alors il garde son calme et il ne répond rien. Pas tout de suite. Il attend qu'elle boive sa coupe de champagne. " Tant que les Hausburn seront de la partie, l'ennui n'est pas permis. " Il lui fit une sorte de révérence, en fit des caisses avant de jeter un regard noir à son frère. " Enfin, presque. " Il s'éloigne d'eux, il les laisse tous les deux. S'il voulait survivre à cette soirée, il avait besoin de boire. Il regardait au passage une Bartolomeo discuter avec une gamine, une blonde, mais qui ? Jamais entendu parlé, jamais vraiment vu avant. Enfin près des verres, il en attrape un et le boit en une gorgée avant d'en prendre un second. Il se tourne et constate qu'un autre gars préfère boire que discuter lui aussi. Un gars qu'il connaît pas. Pas de risque de disjoncter alors, pas vrai ? " Désolé mon gars, mais mon frère ne se tape que des femmes. " Il a vu son regard appuyé et il sait qu'il est charmant Mystic il se fait ses conclusions. Le Joker s'est trouvé une nouvelle compagnie et il ne le lâchera pas si vite. Enfin, tant que son chaperon le laissera tranquille. " Je pensais pouvoir m'amuser ici, mais on dirait bien que j'ai pas le droit. Et toi, pour qui tu bosses ? " Discrètement, il jeta un regard autour de lui pour observer, pour jauger. Peut-être qu'il aurait pas du venir finalement.
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t'aperçois beaucoup trop de monde. ce gars qui te regarde mauvais, tu lui lances un sourire en retard en levant ton verre. t'es provocateur, t'aimes ça. tu lâches le regard de ce pauvre gars pour suivre le doigt que tend edna, en direction des bartolomeo. tu ris légèrement, ils te font pas vraiment peur. t'as peur de pas grand chose, de toute façon. j'espère que ce ne sont pas des menaces, edna, pas ce soir. t'as ce sourire hypocrite face à ton ennemie. tu reposes le verre de vin vide et attrape une coupe de champagne. t'as besoin d'alcool pour tenir ce soir. ton frère te lance un regard noir dont tu te moques un peu. tu l'as à l'oeil, et il le sait, alors, ça devrait aller. tu t'éloignes poliment d'edna pour t'avancer vers la gamine fouineuse. tu la salues d'un signe de tête. elle est jeune, presque trop. j'aurai un petit travail pour toi, la fouineuse. tu ne lui as jamais parlé avant, t'évoques même pas le fait que tu sais qu'elle t'épies de temps à autre. t'as besoin de ses services sans même savoir comment elle s'appelle.

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« C’est toujours un plaisir de rencontrer des clients fidèles comme vous député ! Maintenant, si vous voulez bien m’excuser… ». Une poignée de main vigoureuse, un sourire trop appuyé pour être honnête, un clin d’œil discret mais tout de même suffisamment significatif pour faire passer un subtil sous-entendu : les codes de la mondanité n’avaient aucun secret pour Vincenzo. Et s’il avait un profond dédain pour cette plèbe hypocrite, feindre la complaisance et l’intérêt devant ces proies se supposant prédateurs l’amusait au plus haut point. Inepties et faux-semblants, voilà bien tout ce qu’il avait appris pour briller en société et fort heureusement pour lui, le maire avait organisé l'évènement parfait pour mettre en exergue ses talents d’excentrique sans gêne. Une opportunité unique, une immanquable occasion de croiser les principaux acteurs dont les décisions et les inimitiés rythmaient le quotidien de Detroit et qu’il n’aurait raté pour rien au monde. S’éloignant de son interlocuteur de tantôt, son regard scruta la pièce à la recherche de quelques visages familiers et il ne lui fallut pas longtemps pour savoir exactement quoi faire à présent. Sans attendre, il se faufila jusqu’au bar avant d’écraser lourdement ses mains sur les épaules déjà tendue d’un homme qu’il ne connaissait malheureusement que trop bien : « Marco, mon meilleur pote, c’est tellement bon de te voir ici ! Tu apprécies la soirée ? Je vois que tu t’es déjà trouvé de la compagnie, je suis content pour toi ! ». Puis, se tournant vers l’inconnu, il ajouta : « Prenez bien soin de mon ami, il peut se montrer un peu rude après quelques verres, mais c’est ça qui le rend attachant ! ». Mimant discrètement une descente d’alcool avec sa main à l’attention du compagnon de boisson de Marc, il n’attendit pas de réponse avant de s’éloigner du duo. Non, il ne s’attarderait pas plus longtemps sur le cadet des Hausburn mais se contenterait de se rappeler à son bon souvenir, entretenir l’aversion qu’ils avaient l’un de l’autre. Plutôt que d’être un pilier de bar, il souhaitait être l’étincelle qui met le feu aux poudres : après tout, pourquoi prétendre que tout le monde se tolérait alors que tous n’attendaient que d’exploser dans un excès de violence. Sur son trajet, il croisa la silhouette blonde de l’héritière des McByrne, en compagnie de sa chère et tendre cousine. S’arrêtant à sa hauteur, il commenta simplement : « Wow miss McByrne, tu as vraiment sorti le grand jeu ! J’adore l'intensité du noir de ta robe, elle est en accord parfait avec l’étincelle qui brille dans tes yeux… Ton père doit être tellement fier d’avoir vu sa petite fille grandir et devenu cette ravissante jeune femme… ». D’un clin d’œil furtif adressé aux demoiselles, il s’éloigna comme il l’avait fait avec sa précédente rencontre, rejoignant un autre membre de sa famille à peine fut elle abandonnée par Garrett, s’approchant d’Edna avec un air légèrement plus sérieux : « Tu devrais travailler tes techniques pour te faire des amis… Je n’avais pas vu les Hausburn aussi… eux-mêmes depuis un long moment ! Enfin, parlons de choses plus sérieuses : à quel moment penses-tu que cette soirée va dégénérer ? ». Un sourire amusé naissant au coin de ses lèvres, il venait de dire tout haut ce qu'il était certain que tout le monde pensait tout bas...

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Nous y sommes enfin à cette nuit des politiciens véreux, des flics corrompus, des malfrats bling bling, des avocats du diable et autres maîtres des forces du mal. Cette nuit préparée avec soin où les têtes se tournent sans cesse à droite à gauche à la recherche d'une proie, d'un bras droit, d'un sous-fifre, d'un adversaire. Ce soir, on n'échange pas des balles, des coups de matraques bien placées. Ce soir, on échange des regards meurtriers, son influence, son arrogance. Dans un coin de salle, Ming garde les yeux bien ouverts sur cette masse douteuse et outrageusement parfumée. Habillée d'un simple pantalon noir et d'un tailleur assorti, son badge n'échappe pas à la vigilance de cette belle assemblée. Justice et mauvaises graines se confondent dans cette foule. Cette nuit, Ming ne touchera pas à l'alcool, au banquet et autres petits canapés qui se balancent entre les invités sur un plateau doré. Elle connaît trop bien la chanson, la tendance facile de quelques adeptes du poison et autres substances colorées. Ming fait grise-mine. Cette ambiance particulière lui évoque le red wedding de game of thrones. Impossible pour la belle policière de se détendre et de profiter des festivités.

la soirée se profil doucement tout le monde prend doucement place les regards les conversations s'enchaînent mine de rien comme si cette soirée serait la plus belle de l'année. foutaise tout le monde le sait, cette soirée finira surement en bain de sang. léa ne bois toujours pas sa coupe de peur d'en crever peut être ou juste parce que l'alcool ne changera rien à son ennui brûlant. puis des pas se rapproche, le voilà lui cela qu'elle suit depuis quelques temps pour en apprendre plus sur sa famille. se doute-t-il de quelques choses ? surement, mais pour le moment tu dois faire mine de rien, comme si cette rencontre était la première. mensonge. j'aurai un petit travail pour toi, la fouineuse. elle voudrait lui répondre pour en apprendre plus sur cette demande mais bartolomeo débarque, sur ses grand airs de gamins mal aimé, tentant de se faire remarquer « Wow miss McByrne, tu as vraiment sorti le grand jeu ! J'adore l'intensité du noir de ta robe, elle est en accord parfait avec l'étincelle qui brille dans tes yeux… Ton père doit être tellement fier d'avoir vu sa petite fille grandir est devenu cette ravissante jeune femme… ». elle lève les yeux au ciel, pitoyable, comme à son habitude, lui lançant un faux sourire comme espérant qu'il va fuir, ce qu'il fait plus intéressé par d'autre chat à fouetter. ainsi fait elle se retourne vers hausburn prêt à en savoir plus sur son intention. pourquoi aurait il besoin d'aide « un travail ? qui a dit que je pouvais être intéressé ? » elle ne travaillait que pour elle depuis des années, alors voir un homme s'y intéresser la faisais doucement douter..

Arthur vient de finir sa clope et pourtant, le goût lui reste en bouche, comme pour savourer le dernier instant de tranquillité qui lui reste. Il y pense surtout avant de commencer la soirée, sous cette mascarade de personnes venues faire des affaires en apparence, se montrer et briller est d'une plus grande évidence. Il est chargé de la sécurité avec Ming, sa coéquipière depuis peu qui semble aussi à l'aise qu'Elizabeth Turner de Pirates des Caraïbes dans son corset. Autant dire qu'Arthur ne va pas la quitter des yeux, comme certaines personnalités qui font d'ores et déjà honneur de leur présence. Il en reconnaît certains et se prête à sourire, observant bien qu'il s'agit là d'une nouvelle épreuve de force, d'un nouvel éclairage abjecte et illusoire de leurs transactions financières. Le début démarre certes sous les meilleurs auspices, la suite des festivités risque de ne pas être de la tarte. Au loin, Arthur aperçoit Mark, il rate une pulsation cardiaque. Non, il ne doit pas y penser et se concentrer. Il regarde Ming et pose pour se rassurer une main sur son arme, camouflé sous son costume black and white sorti pour l'occasion. "Ming, pour le coup va falloir la jouer discret. T'allumes si tu sens vraiment que ça crame... pas juste pour une tentative d'incendie, d'accord? ". C'est lui tout craché, avec ces métaphores incompréhensibles. Il se déplace. " Mets toi derrière moi, je vais voir vite fait ce qui se passe par là bas mais couvre moi. et... oublie pas de manger quand même, un ventre qui gargouille est mauvais conseiller.". Il lui fait un clin d'oeil et commence à marcher, sur le qui-vive. Il a les yeux partout, ce soir.