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 :: DETROIT, MICHIGAN :: DISTRICT OUEST :: Commissariat Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Angry eyes don't mean we could forget everything.
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Somnolant, son café latte à la main, Arthur bâille allégrement en poussant la porte du commissariat. L'odeur de la cigarette, mêlée à celle du goudron et de l'alcool le force à plonger ses narines dans son breuvage brûlant, histoire de se donner du courage. Il faut dire que le blond n'a pas bien dormi cette nuit. Son nouveau poste lui demande plus de responsabilité, il a de nombreux cas sur les bras et bien sûr, sa récente entrevue avec le fils Hausburn n'avait rien arrangé. Il essayait de chasser ses pensées d'un coup de la tête, alors que Niels lui indiquait qu'un nouveau dossier l'attendait sur son bureau. Un autre jour, une nouvelle affaire, cela allait bien l'occuper.

Il traversa le couloir mais , alors qu'il allait atteindre son bureau, son attention se porta sur l'un des bureaux sur la gauche. Le prévenu y était seul, menotté à sa chaise. Arthur jeta des coups d'oeil dans plusieurs recoins de la pièce et vit quelques collègues près de la machine à cafés, dans un autre couloir, perpendiculaire. Il allait retourner à son bureau mais c'est là qu'il vit la nuque du prévenu avec précision. Il s'y attarda, persuadé qu'elle lui rappelait quelque chose, quelqu'un. Il inspecta l'ensemble du corps, de dos et pensa le reconnaître.

Il se dirigea vers le bureau, les mains moites et l'estomac noué. Il resta debout en face de lui et ce fût le choc. Celui qu'il craignait. C'était lui. L'objet de tous ses tourments, le délinquant violent, le joker : le fils Hausburn. La surprise pouvait se lire sur son visage, il était aussi étonné que mal à l'aise.

" Putain mais mec, qu'est ce que tu fous là encore ?! "

Il commençait fort. En même temps, il s'était cassé comme un voleur, aussi rapide que l'éclair. Sauf que Buzz avait aussi piqué ses menottes, le garnement.

Il décida d'en rajouter une couche puisque de toute façon il allait être obligé d'attendre et l'écouter.

" Ton coup de l'autre fois, sérieux tu crains. Tu vas me rendre les menottes rapidos! De toute manière ce jour là, c'était n'importe quoi..."

Il était sévère mais il le fallait clairement. Il n'avait pas d'autres choix, pour sa réputation. Sauver les apparences, coûte que coûte.
Jeu 11 Oct - 9:15
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Tu te retrouvais au commissariat, encore une fois. T'étais de nouveau dans la merde. T'avais encore merdé. Un coup sanguin, un coup de rage et pan. T'as tiré. Un petit merdeux qui se croyait maître de cette ville, une petite enflure qui pétait plus haut que son cul et que t'as pas supporté. Un connard qui s'est permis de proférer des menaces sur toi, mais surtout sur ta famille. Un p'tit con avec qui tu devais négocier, mais une fois encore avec qui t'as pas pu te retenir. T'étais déjà instable d'habitude, mais là tu devenais ingérable. Depuis le flic, depuis votre échange, t'étais encore pire qu'avant. Comme si c'était possible. Pourtant oui, ça l'était.Tu cassais tout ce que tu voyais d'un seul coup, tu te servais des enflures comme punching-ball. Ce mec, t'avais déjà envie de lui faire du mal, mais il était allé trop loin. Il avait osé parler des flics, il avait osé en prononcer le mot. Il ne savait pas pourtant ce que t'avais vécu, il ne savait pas que t'avais de nouveaux déclencheurs. Flic, blondinet, yeux bleus, menottes. Non, il savait pas et il l'avait regretté. T'avais sorti ton flingue, t'avais tiré une fois dans son genou, une autre fois dans son épaule et une troisième fois entre ses yeux. Ça avait été rapide. Toi qui aime prendre ton temps pourtant, toi qui sait te montrer cruel, tu plaisantais pas avec ces sujets. Avec lui. Lui que tu voyais jour et nuit, lui qui hantait tes pensées et tes moments solitaires. Impossible de l'oublier, ta tête ne voulait pas, pas plus que ton cœur. T'avais entendu les sirènes, t'étais foutu. Tu t'es contenté de te rendre, les mains en l'air, un sourire sur le visage. S'ils savaient que c'est toi qu'on appelle le Joker, ils comprendraient le comique de cette situation. Enfin, peut-être qu'ils le savent déjà.

Et te voilà menotté à une chaise, dans cet endroit que tu détestes, attendant que Garrett ne vienne te récupérer et aide les hauts placés à oublier l'incident d'une façon ou d'une autre. C'était pas la première fois, ce ne serait sûrement pas la dernière. T'avais espéré ne pas recroiser le blondinet, pourtant t'étais déçu que ça ne soit pas arrivé. Seulement si un Dieu existe, il partage ton sens de l'humour parce que le voilà qui arrive, face à toi, l'air énervé. Toi, tu souris. Tu sais pas si c'est sincère, si t'es content de le voir ou si c'est cet air renfrogné qui te donne envie de rire. Il est là, face à toi et tu repenses à tout. Tu ressens tout. Putain, t'as encore envie de lui. Pire, tu souffres encore de cette distance entre vous. Tu hausses les épaules à sa question, comme si t'étais innocent, mais il sait bien que t'as déconné, que t'as fait de la merde. Enfin de ton point de vue, c'est pas comme si la victime méritait qu'on t'enferme. Ton coup de l'autre fois ? Tu réfléchis, tu continues de sourire, de plus en plus amusé par sa réaction. Il n'est pas énervé non, il est paumé. Toi aussi, mais tu peux faire bonne figure alors tu le fais. " Il me semble que t'as plutôt apprécié à vrai dire. " Tu joues sur les mots, sur les moments, sachant que lui rappeler votre coucherie va le gêner, l'énerver, le perdre un peu plus encore.

Mais vas-y, enlève moi les menottes, j'ai que celles-là à disposition. " Et pour imager, tu tires sur les menottes qui te tiennent prisonnier à cette chaise. T'es foutu là, t'es obligé de subir ses humeurs et ses mots, tu peux aller nul part. La meilleure solution, c'est de prendre le contrôle, tu le sais. Sa belle petite tête, t'aurais envie de la balancer contre la table face à toi, mais tu sais que si tu le touches tu risquerais plutôt de t'attaquer à ses lèvres. Quelque part, c'est peut-être mieux que tu sois menotté. Tu finis par soupirer, tirant à nouveau sur tes menottes. " Sérieusement, tu peux pas me débarrasser de ça ? Toi et moi, on sait très bien comment ça va finir alors pourquoi perdre du temps ? " Tu le cherches, tu vas le regretter, mais d'un côté ça permettrait de réduire cette distance. Tu finis par baisser les yeux cela dit, tu te calmes un peu. " La dernière fois, c'était n'importe quoi, oui. Mais on sait tous les deux que c'est ta faute. Si tu m'avais arrêté plutôt qu'invité à entrer, rien ne serait arrivé. " Mensonge, mais ça va l'énerver un peu plus encore. Tu peux juste pas t'en empêcher. A défaut de pouvoir t'en prendre à lui avec tes poings, tu te sers de mots.
Jeu 11 Oct - 17:39
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Arthur bouillonnait de l'intérieur depuis qu'il s'était risquer à croiser son regard. Bon sang qu'il était toujours séduisant, avec ses yeux noirs captivants et ses bras musclés. Une succession d'images, prises de leur passé commun ou de son imaginaire venait le perturber encore plus. Son mental venait se mêler à la réalité dans un timing mauvais, désespérant. Il s'en voulait de repenser à ça alors qu'ils étaient au commissariat. Mark avait dû encore abuser, comme à son habitude. Il soupire, baisse la tête.

"Et il s'en est sorti comment cette fois le pauvre gars qui t'a croisé?".
Il le demandait par curiosité mais aussi par contrariété. Il ne supportait pas de devoir lui faire face, il essayait tant bien que mal de jouer au flic et au délinquant habituel. En somme, le traiter comme n'importe quel détenu.

Lorsqu'il lui montra les menottes avec lesquelles il était attaché, Arthur se mit à rire. C'était nerveux car ce n'était clairement pas drôle. Mark avait cette fâcheuse tendance à le provoquer, le menacer. Il était convaincant, presque autant que son frère Garrett et contre lequel Arthur n'avait pas toujours les armes. Ni les mots. Une guerre contre la corruption, voilà quel était son nouveau combat.

" Tu as toujours réponse à tout j'imagine? Parce que tu crois que tu t'en tireras toujours comme ça?

Il essayait de reprendre le contrôle, d'imposer la loi, ce qu'il croyait juste du moins. Il reprend une gorgée de son café latte, s'approchant de sa chaise pour s'asseoir sur le rebord du bureau. Il vérifia à sa droite et à sa gauche : il y avait peu de policiers et tous étaient rivés sur leurs écrans. Il pouvait presque parler librement.

"Quoiqu'il se soit passé ce matin là, ça ne change rien. On n'est pas dans le même camp... même si tu es un bon coup... Ça, ça ne change absolument rien"

Il se racla la gorge, respirant doucement. Sur ce coup là, il avait raté sa sortie de phrase. Il fit la grimace, passant une main dans ses cheveux en les recoiffant. Il n'aurait pas dû s'en aller dans ses confidences. Tant pis. Il bût son café latte pour laisser passer quelques secondes, se répétant que le mot «absolument» servirait à atténuer ses propos.

Il le regarda avec attention avant de poser son café. Sa colère commençait à se faire ressentir , il ne supportait pas qu'il puisse autant se risquer à supputer ce qu'il pensait. Il l'attrapa par le tee shirt, dans un geste si vif et contrôlé que ses collègues n'y prêtèrent pas attention,à son grand soulagement.

Il maintint ses prunelles azures dans celles sombres de Mark, traduisant à la fois son opposition et son désir. Il savait qu'une connexion forte s'établissait entre eux, plus forte que jamais.

"Tu ne me fais pas peur Mark, je te veux et je t'aurai. Tu n'es qu'un... qu'un voyou, de la mauvaise graine..."

Il lui balançait des méchancetés pour occulter toutes ces choses qu'il aimerait lui faire : l'embrasser, le caresser, le toucher et lui demander plus. Vouloir plus.

Il relâcha son emprise et le poussa sur sa chaise pour qu'il se bascule légèrement en arrière. Il avait envie de le cogner mais il ne le pouvait pas. Alors, il jouait sur les mots.

" Ça m'étonnerait que ta famille chérie voit d'un très bon oeil que tu te tapes un flic..."

Il était aussi dans la merde que lui mais il voulait le provoquer à son tour, appuyer sur sa famille, sa position. Lui faire du mal à défaut de lui faire du bien.
Ven 12 Oct - 8:26
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Comment s'en est sorti le mec ? Tu hausses les épaules, l'air innocent. Il sait bien de quoi t'es capable, il sait pourquoi t'as été au commissariat plusieurs fois. Et pourtant, malgré ton casier chargé, il a couché avec toi. Il a succombé à un meurtrier lui qui est censé protéger la ville. « Disons qu'il ne sera plus capable de m'emmerder. » T'aimais pas qu'on t'emmerde, tu butais les enflures. Sauf lui. Lui tu n'as jamais eu envie de le tuer, lui il a beau t'emmerder, t'énerver, tu peux pas te résoudre à cet acte. Comme avec ta famille. Pourtant il n'est pas de ta famille. Il te menace, te fait croire qu'un jour tu ne pourras plus t'échapper. Qu'un jour tu devras assumer les conséquences de tes actes, mais c'est faux, tu le sais. Ta famille est là, elle sera toujours là. Tu seras toujours couvert, protégé. T'avais même un nouveau moyen de pression désormais, t'avais couché avec Arthur. Non, tu ne croyais pas qu'un jour tu pourrais vraiment te faire chopper. Tu le regardes s'installer sur la table, son café en main et tu croises son regard. " Disons que jusque là, je n'ai jamais eu à m'inquiéter de la prison. " Comme tellement de monde dans cette ville, c'est ce qui la rend si spéciale, si unique. Mais lui, le flic qui cherche la justice, il doit en souffrir. Il est impuissant, mais il est plein de ressources et tu le sais. Tu sais qu'il est capable de tout lui aussi, comme toi.

Il bégaie, sa crédibilité se casse la gueule et tu peux pas te retenir de rire. Menteur. Il se ment à lui-même, mais il n'arrive même pas à te mentir à toi. D'un coup, tu te retrouve tiré vers l'avant et tu regardes les alentours, comme pour scruter un témoin, pour attirer du monde. Mais tout le monde est trop concentré dans son petit monde. C'est pour ça que la police ne sert à rien ici, ils ne voient rien. Plutôt, ils ne veulent rien voir. Tu soutiens son regard, tu te perds encore une fois dans l'océan de ses yeux. Toi au moins tu ressembles au diable avec tes cheveux noirs et tes yeux plus noirs encore. Lui c'est un ange, blond aux yeux bleus, pourtant le Diable est en lui aussi. Tu le sais. Mais tu penses plus à ça, plus en croisant son regard. T'es emporté, comme la dernière fois. T'as envie de le toucher, peu importe que ce soit avec violence ou tendresse. T'as envie de le faire tien. Encore. Mais la rage l'habite. Tu fronces les sourcils. " Et toi, hein ? T'es quoi toi ? Un flic inutile ? Un baiseur de voyou ? Ne me fais pas la morale, tu ne vaux pas mieux que moi. " Toi tu tuais c'est vrai, mais pouvait-il se vanter de ne pas avoir de sang sur les mains ? T'en doutais. Il se cachait derrière une raison, la justice ou la défense, tout simplement.

Tu manques de te casser la gueule en arrière, d'un côté ça aurait attiré du monde et là, il menace ta famille. Il ose menacer ta famille. Tu sais qu'il a eu tort. T'es encore plus énervé parce qu'il a raison. Parce que t'as peur de ce qu'il se passerait s'ils savaient. Coucher avec un flic c'est rien, mais c'est plus que ça. Ça, ils ne le laisserait pas passer. " Parce que tu comptes leur dire ? HEIN ?! TU VAS LEUR DIRE TOI-MÊME ?! " Ta voix monte d'un coup. Tu vas attirer du monde, mais t'en as rien à foutre. Tu te contrôle pas, jamais. Il aurait dû faire gaffe, tant pis pour lui. Tu tires sur ta chaîne, tu bouges sur ta chaise, t'as la rage à ton tour. " Et toi, qu'est-ce que tu risques, hein ?! Qui de nous deux perdrait le plus ? " D'autant que là, t'es dans sa zone et tout le monde peut être au courant en quelques secondes. Il te suffit de le dire. D'autant que tu dois commencer à attirer du monde avec tout ça. Tu baisses le ton, ton regard est noir, tu ne lâche pas ses yeux. " Parle de ma famille encore une fois et je détruis ta vie. " La menace était réelle parce que même s'il t'attirait, malgré la menace, t'étais capable du bien comme du mal avec lui. T'étais capable de tout. Encore plus lorsqu'il s'agit de ta famille. Et puis quelque part t'as peur. T'as peur parce que si ta famille l'apprenait, ils étaient capable de le buter. Ça, tu peux pas te le permettre.
Ven 12 Oct - 17:48
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Arthur n'avait pas les armes pour oublier son passé avec Mark, c'était tout bonnement impossible, même si il l'avait rêvé très fort ces temps ci. Il se sentait maudit, habité par ce paradoxe si constant et ce fossé si grand entre ses valeurs et ses propres sensations. Elles s'imbriquaient dans un marasme ambiant, cela pourrait être presque beau si ce n'était pas si affligeant. Il déversait sa colère sur Mark et, bien qu'il sentait que ses collègues pourraient lui en vouloir, il n'en avait que faire. Il n'avait pas envie de lâcher le morceau, de le laisser partir sans lui coller une. Ou deux. Il aimerait tant lui refaire le portrait, le faire suer et l'entendre le supplier. Il savait que d'une manière ou d'une autre , leurs échanges se traduisaient par une violence inouïe. Elle pouvait prendre diverses formes : physique, verbale, sexuelle... Bref, la totale. Arthur avait une multitude de surnoms à lui affubler, des adjectifs pour le connoter mais au fond, la vérité était toute simple : il l'aimait. Il crevait d'envie de le prendre sur la table, comme ça. Comme il pourrait aller acheter du pain, il avait envie de lui. Encore et toujours. Un schéma qui se répétait et qui le faisait affreusement douter.
Heureusement que je suis là alors, j'en ai marre de ces voyous qui se croient tout permis... On n'est pas dans GTA ici! " Il se lançait des fleurs, à croire que tout changerait en une fraction de seconde. Arthur avait envie de redorer le blason de la police, de faire sa justice même si il était contradictoire. Il voulait rester cet homme, droit dans ses bottes qui faisait la chasse aux trafiquants et cartels. Ce mec là qui n'avait pas peur de se salir les mains. Et pourtant, il avait couché avec l'ennemi.

Il n'aimait pas que Mark le traite de simple baiseur, c'était bien un terme qu'il horrifiait par dessus tout. Il ne couchait jamais comme ça et le simple fait de l'admettre faisait de lui un pêcheur avéré. Il ne considérait pas avoir "baisé" avec Mark car il avait éprouvé quelque chose lors de leurs ébats. Des frissons, le coeur qui palpite et des instants gravés dans sa mémoire. Le genre de choses qui s'apparente à de l'amour, encore faudrait t-il qu'il l'accepte et aujourd'hui, il n'avait pas du tout envie de penser à ça. Il sentit ses poings se serrer , presque instinctivement face aux menaces et piques de son rival." Je vaux carrément mieux que toi, toi qui n'est qu'un fils gâté, un voyou de première et un sanguinaire... Tu ne vaux rien, RIEN en dehors de ta famille, RIEN sans ton nom...  " . Il avait le regard noir, se lançant dans une quête déjà perdue d'avance... si il l'attaquait sur ce terrain là, il trouverait de quoi l'achever, il le sentait. Il le savait.

Il a attiré l'attention des autres à élever la voix pour le contrer. Merde, Arthur allait devoir trouver une parade, c'était le cas de le dire. " Tu vas te CALMER TOUT DE SUITE! Tu n'es pas chez toi ici mais installe toi bien car tu risques d'y rester un moment, TU N'ES QU'UN SALE... UN SALE...  " Il allait continuer quand il vit les collègues le regardaient avec des yeux ronds, certains sarcastiques. Peut être se faisait t-il du souci pour lui ou bien étaient t-ils curieux de la situation? Arthur n'en savait rien et termina son café tout en faisant signe aux autres que tout allait bien . "C'est bon les gars, vous en faites pas, c'est un petit rigolo, c'est tout! ". Les collègues restèrent un moment pantois, attendant davantage d'informations avant de replonger dans leurs affaires. Aucun n'osait le contredire, après tout c'était leur nouveau chef. Cela donnait l'avantage à Arthur, tant qu'il pouvait à présent calmer le jeu. Il préférait continuer cette conversation ailleurs mais il n'avait pas le choix. Il jeta son café à la poubelle, restant dans le coin du bureau. Il en profita d'avoir retrouvé le calme pour passer une main sur son torse et sur sa cuisse qu'il attrapa fermement. C'était un geste délicat mais à la fois entreprenant, comme si il pouvait le prendre en otage pour lui montrer la danse, le faire kiffer encore une fois. C'était à la fois pour le faire saliver que pour le provoquer. "Ici, c'est mon terrain de jeu, donc mes règles. Tu n'as RIEN à me dire de plus, sinon , je t'envoie en cellule de suite. " Il se demanda si Mark ne préférait pas la cellule mais il décida de continuer son jeu en séparant ses jambes avec un coup de pied tout en se redressant face à lui. Debout, il le narguait avec détermination. Son regard traduisait pourtant son désir brûlant pour lui, c'était inévitable. Comme toujours, il tenta de garder la face. " T'es bon et même si c'était une connerie, je pourrai dire à ton frère que tu es un super coup... " Il sentait bien qu'il était allé trop loin, il regretta à l'instant sa phrase car il était mal de l'avoir dit.Non seulement car il avouait son ressenti mais aussi, car il le cherchait en lui parlant de son frère et les conséquences seraient terribles.

Il se rassit, conscient de sa boulette et que Mark allait se défaire de ses chaines par sa seule volonté de le cogner. Il décida de le gifler, assez fort avant de poser son poing sur sa poitrine, prêt à le frapper de nouveau. Ce poing qui finit par s'égarer légèrement pour remonter aux poumons et passer sur le coeur de Mark. Arthur frémit, s'arrête et l'observe. Il peut le taper là, juste là.Il s'arrête car il entend les battements de ce coeur, il le voit et il est attiré par lui. Il ne peut nier, faire du mal à cet organe lui ferait aussi mal à lui. Il respire doucement, sentant son propre coeur s'emballer et il sent son membre se coaguler, l'espace d'une seconde. Bon sang, voilà que son engin s'y mettait aussi. Bordel, qu'est-ce que c'était que ça, il l'ignorait.
" Putain Mark, faut que je te coffre, faut que j'texpédie loin d'ici..." Il le dit presque d'une voix vaincue, une de ces voix qui s'enrouent dans les larmes ou les cris. Il le dit de façon audible mais son regard est tout autre. Il veut abandonner, l'abandonner pour renoncer à ses sentiments. Pourtant ,à chaque fois qu'il tente de le faire, ces sentiments apparaissent. Ils sont là, c'est trop tard.
Dim 14 Oct - 23:23
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Tu t'énerves, oh oui tu t'énerves, irrité par ses menaces, irrité de l'entendre parler de ta famille. Tu t'énerves, mais lui aussi il s'énerve. Il s'emporte, autant que toi. T'as envie de le frapper, de toutes tes forces, lui aussi il doit en avoir envie. Mais les autres flics vous regardent, vous observe et tu jubiles intérieurement. Si seulement ils découvraient ce que vous avez fait, si seulement il perdait tout. Cependant, il arrive à repousser les regards et l'attention. La curiosité laisse place à des intérêts qui semblent plus important et tu soupires, déçu de leur comportement. Quels flics pourris, vraiment. Pas étonnant que les gangsters peuvent faire ce qui leur plait. Pas étonnant que cette ville soit un gros bordel. Les regards tournés, tu sens sa main sur ton torse, sa main qui agrippe ta cuisse, son contact que tu n'apprécies que trop. Il tente de te menacer, mais ça ne fonctionne pas, pas avec cet air séducteur. Parce que tu sais qu'il ne te foutra pas en prison, tu sais que tu lui manquerais. Autant que lui te manquerait. Malheureusement. Il se la joue, Arthur, il joue avec toi et se fait passer pour un grand. Tu souris, amusé de voir que là où il est entouré de flic, il se la pète. Il faisait moins le fier la dernière fois, quand vous avez couché ensemble. Il t'impressionne pas, même ici. Mais tu le laisses savourer, tu le laisses profiter de sa position, pour une fois qu'il peut se sentir supérieur.

Et puis il dit le mot de trop. Il te parle de ton frère. Tu t'étais calmé, mais tu repars à nouveau. Il ose parler de Garett. Tu refusais de perdre le peu de respect que t'avais encore de ton aîné, tu refusais que Garrett apprenne ce que t'avais fait. Pas après que tu lui aies reproché sa relation. Pas après que tu l'ai traité comme un lâche. Ton sang bouillonne et tu tires sur tes chaînes, à nouveau. Mais pas juste pour faire du bruit, cette fois tu forces, tu tires pour les arracher, comme si c'était possible. " Ne t'avise de parler de mon frère. " Ta voix semble calme, mais tes yeux reflète la rage en toi. D'un coup, tu sens cette douleur vivre contre ta joue. T'as pas le temps de réagir, sa main se pose sur ton cœur. Tu fronces les sourcils, ton cœur bat. De colère, d'attirance, d'autre chose... Tu sais pas, tu veux pas savoir. Tu le regardes, il a l'air en transe, t'aimerais te perdre dans ses yeux aussi, mais il t'a cherché, il doit te trouver maintenant. Il semble ailleurs et t'en profites pour tirer un bon coup et réussir à te surélever un peu, juste une second, pour t'approcher de lui, pour lui montrer ta colère. Puis tu retombes sur ta chaise, tu te rassois. T'es enchaîné et ça te saoule.

Pourquoi toi tu t'en vas pas ? " Tu finis par lâcher ça d'un air abattu, résigné. Tu lèves les yeux vers les siens, tu les fixes, déterminé. " Qu'est-ce qui te retiens ici, hein ? Tu pourrais bien aller ailleurs, faire régner la justice ou j'sais pas quoi dans une autre ville. " Tu souris, tu reprends ton air taquin qui te caractérise, surtout en sa présence. T'énerver te mène à rien, il ne te reste plus que ça. " Tu peux pas me coffrer, plus maintenant. Et je peux pas te buter. On le sait tous les deux. On est foutus. " Ça te fais chier, mais tu l'as compris. Lui aussi, quelque part, il doit l'avoir compris. Il ne serait pas si abattu sinon, si perdu. Tu remarques que malgré la situation, il semble très heureux de te voir. C'est peut-être grâce à la situation. Ton sourire se fait plus grand encore. " Je savais que les menottes c'est ton délire. " Tu observes autour de vous avant de t'enfoncer un peu dans ta chaise, écartant les jambes de façon suggestive. T'as jamais fait ça dans un commissariat, avec un flic en plus, alors ça pourrait être marrant. Tout ce que tu veux, c'est retrouver le contact. Peu importe comment, tu veux juste sentir son corps contre ton corps. Tu pourras pas avoir plus avec lui, pas ici. Il n'était pas si fou. Si ? Voilà un défi qui pouvait s'avérer amusant. " Tu peux lutter, Arthur, mais ton corps lui ne ment pas. Ou alors c'est juste parce que je suis un bon coup. " Tu te moques de lui, parce qu'il est maladroit, parce qu'il ne sait pas cacher ses émotions, que ce soit son corps ou sa bouche. " Alors, monsieur le policier. Qu'est-ce que vous allez faire maintenant ? "
Lun 15 Oct - 22:12
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Arthur cherchait à toucher Mark ineroxablement par ses mots et il savait comment s'y prendre. A la seule évocation de son frère, il avait bondi de sa chaise et le menaçait. Si le blondinet n'en avait que faire, il lui fallait reconnaître la férocité ainsi que la détermination de son opposant. Il avait beau être menotté, avoir tué un homme de sang froid et l'attaquer, Arthur n'avait pas envie de l'emprisonner. Il n'avait aucunement le souhait de ne plus plonger ses yeux dans le sien, tout simplement parce qu'il était impensable de l'imaginer. Certes, Arthur aurait pu partir, laisser son collègue se charger de lui mais il se sentait mal loin de lui. Cette pensée qu'il refusait d'admettre, celle qu'il ferait tout pour être près de lui. Quoiqu'il en coûte, il continuerait. Le voilà, étendu dans de beaux draps et la conscience qu'il fait taire.

Après qu'il se soit levé et rassis soudainement, Arthur en profite pour le frapper. Encore. Ce poing vient s'écraser sur la mâchoire de Mark, à défaut de l'embrasser. Quelque part, il s'en veut d'être si impulsif mais il ne peut exprimer ce qu'il ressent autrement. Il le regarde avec froideur et lui répond, d'un air absent . " Tu crois que je vais aller où? C'est pas tous les jours que j'aurai une promotion" . Il vient de débarquer, il sait qu'il ne peut pas partir maintenant. Pas maintenant qu'il a relancé sa carrière et guéri de son deuil. Pas maintenant qu'il veut continuer cette guerre, sa guerre contre la vermine de Detroit.

Il soupire devant ses dires, d'une vérité accablante. Il lui lance un regard différent, presque navré. C'est peut être un soupçon de vulnérabilité qui l'atteint pendant cet instant fugace, de la sincérité aussi. "On est foutus, ouais... Mais si tu avais l'occasion de me buter tu le ferais donc... " Il sait qu'il n'a pas le droit mais il veut l'enfermer, le réduire au silence, arrêter de le regarder. Interrompre tout contact pour se protéger.

Mark ouvre ses jambes et Arthur ravale sa salive. Lui qui tentait par tous les moyens de le cacher, voilà que le jeune brun lui faisait du rentre dedans. Son corps l'appelait et le sien répondait à ses avances. Arthur rougit malgré lui, en percevant soudainement que son membre s'éveille. Son costume n'est pas moulant mais cela risque de se voir. Gêné, il maudit le garnement de l'exciter autant.

" PUTAIN mais tu ne sais rien Mark! Commence pas à me dire ce que je ressens, TOI qui en a rien à foutre des autres ni de ce qu'ils ressentent!"

Il sent la colère monter,encore une fois. Il ne peut pas lutter contre tout ça et pourtant, il se bat. Il n'a pas d'autre issue. Devant tant d'envie qui le submerge, il croit vaciller. Il se tient contre le bureau, dépassé par cette boule au ventre. La même qu'avec son ancien collègue du FBI. Il prend alors une décision radicale.

" Tu vas voir que c'est mon délire les menottes ouais!"

Il le détache de la chaise brusquement, lui enlevant les menottes un moment avant de plaquer ses mains derrière le dos. Il lui remet les menottes immédiatement mais leur proximité est telle qu'il s'arrête un instant. Il souffle dans ses cheveux ,approchant sa bouche près de sa nuque. C'est encore un court instant, imprescriptible pour les autres mais pour eux deux si. Ils sont dans un moment d'intimité et Arthur ne répond plus de lui.

Il se détache enfin pour le pousser et l'emmener en salle d'interrogatoire. Une échappatoire, celle de pouvoir être seul avec lui. Il l'installe sur la chaise et regarde si il y a du monde. Personne, c'est parfait.

" Maintenant, tu vas moins faire le malin parce qu'on est que tous les deux..."

Il le tient et quelque part il est heureux d'être seul avec lui.

" Le temps que ta famille te libère, on a le temps de bavarder... "

Du moins il l'espérait, bien qu'il voulait faire tout sauf parler. Après tout, c'était physique, si il pouvait le faire avec lui, il ne se ferait pas prier.
Mar 16 Oct - 9:34
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Il refuse de voir la vérité, il est comme tous les flics ici au final. Il ferme les yeux, il nie tout. Ses émotions, ses envies, cette alchimie. Oh tu n'as pas envie de l'accepter non plus, pas du tout. Mais toi tu sais pas nier ce qui vient de ton cœur. T'es du genre sentimental, mais dans le sens propre du terme. Ce sont tes émotions qui te dirigent, quelles qu'elles soient. Si t'as envie, tu te poses pas plus de questions. Lui, il te pose souci parce que pour une fois, ton cerveau est en contradiction avec le reste. Lui, il veut pas que tu t'approches de lui. Pourtant tes mains guettent ce contact, ta peau frisonne quand il te touche, tes lèvres veulent goûter aux siennes et ton cœur le veut près de toi. Tu sais pas nier alors pour ne pas accepter, tu l'emmerdes avec, tu joues avec. C'est ce que tu sais faire de mieux. Tu réussis à le perdre, à le foutre en rogne, à l'exciter. C'est si simple de jouer avec lui, t'adores ça. Tu t'en es douté dès le début, dès votre première rencontre. T'as vu ces yeux bleus, intenses et t'as su que t'allais bien t'amuser. T'avais pas prévu que tu tomberais dans ton propre piège par contre. En parlant de ce qui se retourne contre toi, t'es surpris quand il te parle des menottes. Tu te demandes s'il compte vraiment te faire l'amour ici, au milieu de tout le monde, juste pour que t'arrêtes de l'emmerder. Non, il te détache, te rattache avant que t'aies le temps de faire quoi que ce soit. Tu frémis, t'as envie, quand son souffle caresse ta peau, quand il est si proche de toi. L'enfoiré, il sait jouer avec toi lui aussi. Il te pousse jusqu'à une salle isolée. Enfin, normalement.

T'observes la pièce, petit, sûrement insonore, mais t'as entendu tellement de légendes sur ces vitres noirs, que t'as pas envie d'être épié par des voyeurs. Bon, il ne semble pas y en avoir ici, mais peut-être qu'ils ont réussi à l'incruster dans les murs. T'as les mains attachées, encore, mais au moins t'es pas cloué à ta chaise. Il est là, il est joueur. Non, c'est pas ça. Il est excité. Il nie tellement qu'il est sensible au sexe. Tu l'imagines. Un petit sourire sur les lèvres, tu jubile déjà de tout ce que tu pourrais faire pour l'emmerder. Tu hausses les sourcils à sa remarque, tu comprends son jeu parce que t'es pas idiot. " Bavarder ? Quelle bonne idée ! Il fait beau en ce moment, pas vrai ? C'est étonnant pour la saison, moi qui pensait devoir commencer à sortir les gros manteaux. " T'as ce sourire vicieux, moqueur, qui va lui donner envie de te frapper. Tout le monde veut effacer ce sourire de ton visage, lui encore plus que les autres, t'en es certain.

Tu tires un peu sur tes menottes, comme pour revenir à la réalité. " Tu m'as vraiment amené ici pour discuter ? Non Arthur. Je pourrais t'appeler Artie maintenant, non ? Après tout, on est proches. " Tu lui fais un clin d’œil, même si jamais tu pourrais lui donner un surnom aussi ridicule. Il a beau être ton pire ennemi, il y a des limites. Tu te lèves de ta chaise et tu t'approches de lui, les mains dans le dos. Tu te colles à lui, à son entrejambe, tu joues avec son corps comme avec son esprit tandis que vos lèvres ne sont séparées que par un vide fin. Tes yeux dans ses yeux, tu reflètes le désir, l'envie, l'amour que t'y lis. Vous êtes les mêmes alors que vous êtes tellement opposés. Tu finis par briser la limite, la distance et tu t'empares de ses lèvres, sauvagement, avec envie. Elles t'avaient tellement manquées, mais tu t'en rends encore plus compte maintenant. Tu le lâches et tu vas susurrer à son oreille. " Toi qui aimerait pouvoir me faire tant de choses, imagine ce que tu pourrais faire dans une pièce isolée alors que je suis menotté. " Tu souris, comme d'habitude et tu retournes sur ta chaise. T'es offert, t'es vulnérable parce que tu peux pas te défendre. Tu sais qu'il veut te cogner, tu sais qu'il veut te faire l'amour. Tu sais qu'il ne sait pas quoi choisir. Toi, tu t'amuses. Tu joue la proie facile, mais tu veux diriger ses pensées, ses actions. Tu veux que la proie, ce soit lui.
Mar 16 Oct - 19:43
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"Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder". En somme, Oscar Wilde avait tout compris du paradoxe et de cette terrible confrontation entre la conscience et le désir. Si il y avait une façon d'y mettre un terme, c'était l'abandon total. Celui où la raison n'a plus son mot à dire, où les sens se décuplent et toutes ses propres pensées, renouvelées. A la manière qu'il avait eu de le bousculer et de l'emmener en salle d'interrogatoire, Arthur semblait choisir ce camp. Sa passion pour le brun ténébreux aurait pu être belle et communicative si elle n'était pas si cruelle et désobligeante. Il était coincé, son rythme cardiaque toujours à plein régime et la tête qui fourmille d'idées. D'envies : câlins, baisers, déclarations, revirement de situation, coups de poing, coups de pied. Une voix qui hurle d'arrêter et ce baiser qu'il attend avec ferveur.

Invoquer une piètre conversation lui permettait de gagner d temps, mais pas encore la bataille. Il en faudrait plus à Mark pour s'annoncer vaincu comme cela, à converser sur des banalités comme le temps, les habits, les séries ou la famille Kardashian. Si Mark feintait s'intéresser à son jeu, c'était aussi parce qu'il avait autant envie que lui de passer à la vitesse supérieure. Il fallait dire que dans cet endroit confiné, où ils étaient seuls, donnait matière à réfléchir. Une tension s'installait progressivement entre eux. Plus possible de faire machine arrière, cette attirance était là. Telle une encre indélébile, elle ne s'effacerait pas comme par magie. " Tu crois toujours que c'est un jeu, tu penses que MOI j'ai envie de jouer...?" . Il le dit calmement, non sans cacher que Mark l'énerve avec ses allusions vaines, cette hypocrisie et cette mesquinerie. Il voulait se jouer de lui, là où Arthur était nu comme un ver. Vulnérable, il laissait entrevoir ses sentiments et tout ce qu'il ressentait avec une visibilité flagrante. Il se sentait scruté, déshabillé, proche de lui comme jamais.

Il semble gigoter, Arthur pensa à ce moment là qu'il aurait certainement dû l'attacher au pied de la chaise. Alors qu'il y songeait, Mark se leva d'un coup. Profitant de l'effet de surprise, il se colla à lui. Son odeur et son corps si chaud firent tourner la tête d'Arthur, déjà affaibli par cette lutte sans fin de ses sentiments. Il est entreprenant, toujours au goût d'Arthur qui kiffe comme un gosse à qui on offrirait un sac de bonbons avant Halloween. Il adorait , il l'adorait sans mesure, sans limites. Le voir attraper ses lèvres avec violence pour s'écraser contre celles-ci souleva son coeur et il ferma les yeux. L'inspecteur de police était en extase, son entrejambe gonflée à bloc. Il se sentait coupable, le ventre serré mais c'était si bon. Trop bon pour arrêter. " Toi qui aimerait pouvoir me faire tant de choses, imagine ce que tu pourrais faire dans une pièce isolée alors que je suis menotté. "
Il avait envie de répondre à son baiser, de lui dire qu'il était prêt à tout mais il retourna sur sa chaise, l'air satisfait. Le sang du flic ne fit qu'un tour. Bordel! Il se foutait encore de sa gueule sans vergogne et Arthur ne voulait pas laisser passer ça. Si il l'aimait, il le détestait encore plus. Il n'y avait qu'un pas et en l’occurrence pour eux deux, qu'un coup de pied ou de poing.

Bien sûr qu'il avait envie de toutes les choses auxquelles songeait Mark, ajoutées aux siennes. Evidemment, il aurait voulu lui dire qu'il était à lui, qu'ils feraient l'amour comme des bêtes. Cela dépassait l'entendement et Arthur ne pouvait croire qu'il le pensait vraiment. Il reprit son souffle,encore surpris de tant d'événements en si peu de temps. Il se dit que bientôt, un collègue apparaîtra et lui dira que Mark est libre. Il ignore combien de temps il lui reste : une minute, une heure, une seconde? Qu'importe, ils sont là tous deux, dans un instant empreint d'éternité.

Arthur retourne vers Mark , l'air énervé. "Tu n'as pas honte de me faire saliver comme ça ? Tu crois que tu t'adresses à un mec non expérimenté? T'inquiète que tu ne vas pas m'oublier de sitôt..."

Et là, il ne répond plus de lui. La passion dévorante, elle lui assigne de répondre à ses instincts et oublier le reste. Il espère que personne ne le verra de l'autre côté de la paroi, il aurait dû fermer à clé. Il sait que quelque chose va le conduire à aller plus loin mais il ne peut le refréner. Il reste un moment à plonger son regard dans le sien. Ses yeux noirs sont si captivants et magnifiques qu'il ne peut y résister. Il l'oblige à se lever lui tenant par les bras et le secoue. Il l'embrasse avec fougue, laissant parler son coeur qui n'attend que ce moment pour déclencher en lui une explosion de saveurs, de sensations, de frissons. Il attrape son visage dans ses mains, il le caresse et ne veut faire qu'un avec lui.

Toujours dans un soupçon de violence, il l'allonge sur la table, sans lui demander son avis. Il le regarde, sent que son désir le conduit ailleurs, quelque part où ils doivent retourner. Il lui enlève le haut, le laissant menotté pour l'embrasser partout sur le corps avant de s'occuper du bas. Il veut le faire kiffer, il ne supporterait pas qu'il l'oublie. En même temps, il se dit que c'est sa manière de lui déclarer son amour, son attirance. Ils sont opposés, se détestent mais se retrouvent aimantés. A coucher dans une salle d'interrogatoire, sous la menace de témoins ou pire, de membres de la famille Hausburn. Et pourtant... il est parfait, Arthur le couvre de baisers. Ce corps si beau, si musclé lui donne envie de le dévorer, de le contempler.

Après avoir passé plusieurs minutes à son affaire, il revient à sa hauteur, les yeux embués et le corps chaud. Il sait qu'il fait une grosse connerie mais il a envie de lui, c'est certain.

"Et ça tu en dis quoi? Tu veux toujours que je m'en aille? "

Il le cherche car il sait pertinemment qu'il a aimé ça, il le sent. Il regrettera sûrement le lendemain mais il s'en fiche. Il s'en contrefout car il a adoré ce moment. Arthur pense enlever son propre pantalon mais il se demande si Mark le voudra aussi. Il le regarde et lui montre son pantalon, attendant de voir sa réaction. Il se sent fragile, timide, comme si c'était la première fois. C'est pourtant la première fois qu'il ose à imaginer des ébats avec un détenu, plus jeune que lui et carrément dangereux. Il était grillé comme une brochette de poulet.
Mar 16 Oct - 23:36
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Il dit ne pas jouer, il croit ne pas faire partie du jeu alors qu'il en est l'un des principal joueur. Il est même le seul joueur à part toi. Tu te retiens de rire parce que mêle s'il croit être en dehors de ça, c'est lui qui te soulève et qui t'embrasse. C'est lui qui te reprends contre lui pour un baiser enflammé. C'est bien la preuve de sa place, mais il ne veut surtout pas s'en rendre compte. Toi t'aimes joueur, ça t'as jamais dérangé, alors forcément tu l'acceptes plus facilement. Tu te retrouves contre la table, encore, à croire que vos coucheries ne peuvent se passer que sur une surface dure. Enfin, tu t'en fiches, du moment que tu t'éclates. Tu le regretteras, encore une fois, mais encore une fois, tu peux pas refuser, tu peux pas lutter. Tu le veux, toujours. Tu te retrouves torse nu, puis nu. Il profite de ton corps, de toi et t'en profites tout autant. Le fait d'être attaché t'excites un peu plus encore, visiblement toi aussi t'as un truc avec les menottes. C'est une bonne chose d'avoir choisi un flic alors. Ton souffle se fait plus rapide, tes yeux se ferment et s'ouvrent, tu lâches des soupirs et t'en as rien à foutre qu'on puisse les entendre. T'es en extase et c'est grâce à lui. Lui qui sait comment s'occuper de toi, lui qui te rend fou comme personne.

Tu souris quand il plaisante, t'aimes ce côté taquin qu'il développe, sûrement une mauvaise influence que t'as sur lui. " J'ai jamais dit que je voulais te voir partir. " Tu le penses pas, tu peux pas le dire. Tu veux pas qu'il parte, c'est la vérité. Tu veux qu'il reste même si t'en souffres, tu veux continuer à le voir parce que ça te fait mal, mais que ça fait battre ton cœur. Ça te fait plus de bien encore. Non, tu ne veux pas le quitter, jamais. Tu le vois hésitant, comme un jeune puceau et ça te fait rire. Mais pas ce rire moqueur non, un rire sincère. Tu ne te moques pas, t'es attendri. Lui il a réussi à t'attendrir. Tu te relèves tant bien que mal sur cette table et tu lui voles un baiser. " Laisse-moi faire. " Tu retombes sur tes pieds, puis sur tes genoux. A genoux devant lui, t'espères qu'il t'en parlera pas pendant longtemps encore. T'utilises ta bouche pour défaire sa braguette, pour lui retirer ses vêtements. Tu pensais être sexy, mais c'est plus compliqué que ce que tu croyais, tu galères et tu rates ton effet. Tu te rattrapes vite en t'occupant de lui, tu veux lui procurer autant de plaisir qu'il a fait avec toi. Tu veux être le meilleur pour lui, comme il l'est pour toi.

Tu t'appliques, tu y mets des efforts, pendant un moment et finalement tu te relèves. T'as envie de le toucher, de le caresser, mais t'es menotté et c'est frustrant. Frustrant, mais excitant. Tu te rallonges sur la table, sur le dos et tu t'offres une fois encore, comme pour l'inviter à aller plus loin. Tu sais qu'un jour, les rôles s'inverseront, mais c'est pas dans le sexe que tu veux te mesurer à lui. C'est en dehors qu'à lieu votre combat de coqs. " J'ai envie de toi... " Tu l'admets, ouvertement. Tu l'admets et quelque part ça te fait du bien, ça te soulage. C'est pas un je t'aime non plus, c'en est pas proche, mais c'est un premier pas, tu le sens. Pour toi en tout cas, c'en est un. Tu t'ouvres enfin à quelqu'un, tu t'offres enfin à quelqu'un. Mais pas n'importe qui. Lui. Lui qui fait pulser ton cœur et tes veines, lui qui te fait bouillir de l'intérieur et qui te hante. Arthur. Cette fois t'es convaincu que ça n'en finira pas entre vous. T'as compris que tu vas souffrir pour un moment encore.
Mer 17 Oct - 18:09
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Quand ses prunelles noires se plantèrent dans les siennes, lui indiquant qu'il allait à son tour s'occuper de lui, Arthur fût aux anges. Il le sentait comme un échange réciproque, une preuve de leur attirance commune. Il n'y avait plus rien, plus d'animosité. Si ils pouvaient se frapper et s'insulter avec véhémence, force était de constater qu'ils pouvaient également s'embrasser et faire l'amour. Oui, Arthur reconnaissait que leur relation ressemblait à de l'amour en observant toutes les sensations que leurs étreintes lui procuraient. Il ne pouvait plus nier, dans ce moment si intime et si beau où il lui donnait tout. Il le voyait hésiter et trouva cela encore plus magnifique. Il le trouvait beau , encore plus séduisant que la première fois.

Il reprend son souffle, ouvrant les yeux après les avoir fermés pendant qu'il s'appliquait à la tâche. Perdre la vue un moment lui avait permis de s'attarder davantage sur ses sensations et de savoir qu'il l'aimait. Il ne l'adorait pas seulement pour le sexe, c'était beaucoup plus profond. Il ne voulait pas l'entendre, pas encore, alors que son membre se réveillait et répondait dès que Mark faisait quelque chose. Il l'avait choisi.

"Moi aussi, j'ai envie de toi... ". Il décida de l'attraper pour le retourner et , alors qu'il sent l'adrénaline monter, il s'introduit en lui,ne faisant qu'un dans un gémissement presque suppliant. Il traduisait cette frustration qu'il avait ressenti quand il l'avait vu dans le commissariat, toute cette passion qu'il voulait consommer à chaque heure, chaque jour. Ses vas et viens sonnent comme une approche au sommet, à l'everest de leurs désirs. Il sent que cela monte, rapidement et intensément. Il détache ses menottes, s'arrêtant net. Il veut savoir si il fera quelque chose, il en a envie aussi.

"Vas y, fais moi encore plus kiffer là,tout de suite."

Il se surprend lui-même d'un tel langage mais après tout, il veut lui donner au moins l'opportunité de s'emboîter avec lui. Il l'aime, c'est maintenant certain car il s'offre à lui. Il aurait tort de ne pas en profiter.

"PUTAIN, Mark..."

Le temps est compté, Arthur reprend ses esprits et se rend compte de son erreur. Ils ne leur reste que peu de temps avant que quelqu'un arrive mais c'est trop tard. Arthur est trop attaché à cette relation, à lui et à son plaisir à l'instant T. Il veut jouir comme jamais.
Jeu 18 Oct - 9:13
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Les murs tombes, les barrières s’affaissent lorsqu'il est question de sexe. C'est comme ça entre vous en tout cas. Dès qu'il y a du sexe, vous oubliez vos conflits et cette haine qui n'en est peut-être pas une. Pourtant, il ne s'agit pas que de sexe, tu le sais autant que lui, Vous ne baisez pas comme des animaux non, entre vous c'est bien plus que ça, c'est comme un échange. C'est le seul moyen que vous avez pour vous comprendre vraiment, c'est le seul moyen pour vous d'être unis sans craindre quoi que ce soit. C'était le seul moyen pour le moment de communier vos émotions. Dans ces moments il n'y avait plus rien d'autre. Et une fois encore, il s'unit à toi, t'arrachant des soupirs de plaisirs, des gémissements tandis que cette sensation de plénitude t'emportait. C'était divin, encore une fois, c'était ce qu'il te manquait, c'était l'union parfaite à tes yeux, ton corps te le disait. Le fait d'être menotté, vulnérable, rendait le tout plus amusant encore, plus excitant, alors que tu ne l'aurais jamais cru. Peut-être que c'était parce que c'était lui. Lui et pas un autre. Mais t'en profitais, tu te fichais que ce soit mal ou non d'être avec lui.

Et puis, plus de menottes. T'étais libre, enfin, et lui semblait en vouloir plus, encore plus. Il ne fallait pas te le dire deux fois. Tu te relèves, tu te tournes vers lui, tu l'embrasses à pleine bouche et tu le plaques contre le mur le plus proche. Tu le soulèves un peu, tu t'appuies sur le mur et pour la première fois les rôles sont échangés. C'est pas meilleur, c'est juste différent, mais la sensation est aussi bonne et tes émotions sont toutes aussi fortes. Aucun de vous n'est supérieur à l'autre dans ces moments, c'est juste vous deux, ensemble. Tu remarques le regard d'Arthur qui change, tu remarques qu'il n'est plus perdu dans votre moment et t'aimes pas ça. " Ce n'est que toi et moi. " Tu reprends de plus belle, tu l'empêches de penser à autre chose, tu le forces à ne penser qu'à toi. Tu veux hanter son esprit, tu veux prendre possession de son cœur comme de son corps. Tu veux qu'il n'y ait que toi pour lui. Tu te fiches qu'on rentre, qu'on te voit faire. Tu penses pas à ça, tu penses qu'à lui. Il t'obsède en cet instant et tu veux l'obséder tout autant. Finalement tu finis par exploser, tu laisses sortir ce plaisir tandis que tu t'accroches un peu plus encore à lui. Tu le laisses en faire autant et tu caches ton visage dans son cou, comme si la honte revenait te chercher. Comme s'il pouvait t'empêcher de ressentir ça. T''aimerais profiter, rien qu'une fois, de ces moments. T''aimerais rester contre lui sans te sentir coupable, sans le détester, après ces instants. Mais t'y arrives pas, pas encore.

Tu finis par t'éloigner, tu te rhabilles rapidement et t'oses pas le regarder, t'oses pas te perdre dans le bleu encore. T'en rêve pourtant, mais la réalité revient. Ta famille, Garrett, le commissariat. Il ne devrait plus tarder, tu vas bientôt t'en aller et il le sait. Mais tu veux pas, tu veux rester dans cette pièce avec lui. Tant pis, tu cèdes cette fois. Tu fais face à ta honte, à ta colère, à ta famille et tu retournes vers lui, tu poses tes mains sur ses joues et tu l'embrasses. Pas de violence, pas de sensualité, un baiser franc et honnête, un baiser rempli d'émotions. Comme si t'étais amoureux.Tu brises quelque chose, mais en silence. " Ce que je peux te détester... " Tu le penses pas, il le sait, il le sentira à ta voix. T'aimerais pourtant, t'aimerais le haïr, mais t'y arrives pas. C'est pas de la haine, même si tu le croyais. La limite est fine entre la haine et l'amour, seulement t'avais jamais remarqué à quel point elle l'était. Tu t'en veux, mais c'est plus fort que toi. Tu ramasses les menottes, tu sais pas si tu dois les remettre pour faire semblant ou si c'est inutile. Cette fois, tu ne t'enfuiras pas. Cette fois, tu lui laisseras le temps de réagir lui aussi.
Ven 19 Oct - 19:30
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Il n'y avait plus de temps, plus d'obligations, plus de faux semblants. Seuls comptaient à cet instant Arthur et Mark, dans une étreinte si belle et si passionnée qui sonnait pourtant comme quelque chose d'affreusement cruel. Cruel pour cette incapacité à l'exprimer, cette histoire qui ne doit pas exister. L'un comme l'autre, ils sont condamnés, prisonniers de leurs familles, leurs codes, leurs réputations. Et pourtant...

Quand Mark explosa en Arthur, ce fût un moment intense, magique. Arthur se sentit emparé d'une ferveur et d'une sensibilité incroyables. Il se sentait plus proche de lui, heureux qu'il ait inversé les rôles pour le laisser goûter à l'extase. Il s'accrochait un peu plus à lui, rendant la séparation à venir encore plus dure. Il savait qu'il n'aurait pas le choix mais il ne pouvait pas le laisser. Comme il lui avait dit, ce n'était qu'eux et rien ne pourrait les empêcher de s'aimer.

La réalité, aussi brutale qu'amère vint pourtant arracher Arthur à ses rêves, à sa pensée. Mark se rhabillait et semblait songeur, honteux. Il se rendait sûrement compte de la vérité et de sa famille qui le sortirait du pétrin. Quant à Arthur, son rôle de flic le rattrapait et il craignait qu'un bleu le retrouve ici. Le baiser de Mark sonna comme la fin de leurs ébats. Arthur passa instinctivement une main dans les cheveux de Mark, déposant à son tour un baiser sur ses joues avant de lui rouler une pelle. Bah ouais, autant s'offrir un ultime kiff avant la bataille.

" Tu ne me détestes pas, je le sais... comme moi je ne te détestes pas. Même si j'essaie à chaque fois! "

Il lui adresse un sourire accompagné d'un clin d'oeil. Il voulait être sympa pour une fois, ne pas rentrer dans la bagarre tout de suite. Il respirait doucement, il était dans le temps des confidences. Il se rhabillait à toute vitesse, rentrant sa chemise dans son pantalon. Et dire qu'il avait pris son pied, encore une fois. Y'a pas à dire, Mark était vraiment le coup du siècle.

" Dans cinq minutes, je sais que ton frère va débarquer. Tu vas te casser et tu continueras tes conneries!"

Il serrait les poings, conscient qu'il lui échappait encore, qu'il ne l'aurait jamais, qu'il ne l'arrêterait pas. Quel bordel.

"Et même en sachant ça je vais penser à ce qui nous est arrivé, ici... et chez moi..."

Il se sentait con de le dire, de le penser. Il aurait dû fermer sa gueule et juste se le dire à lui-même. Maintenant il avait un moyen de pression contre lui. Le délinquant ayant le dessus sur le flic, on aura tout vu.
Arthur avait la rage, celle de lui avouer qu'il l'aimait mais qu'il ne le pouvait pas.

Et c'est à ce moment là que la porte s'ouvrit. Garrett en tête. Tout était fini.
Mar 23 Oct - 8:37
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