c'est cette voix qui résonne dans sa tête, encore un regard dans le vide encore cette odeur putride qui lui attaque les narines. elle est toujours là, inlassablement dans sa tête, le bruit de la balle qui éclate dans l'air, qui fend sa peau et qui l'achève. toujours la même scène, éveillé endormi, toujours la même scène, le même film qui tourne en boucle dans sa tête. il n'est plus rien c'est un monstre qui se balade dans les rues, c'est une ombre qui c'est lamentablement perdu. il n'y arrive pas, il n'y arrive plus, la folie le guette et doucement il sombre dans les ruelles. alors il s'installe au comptoir de ce bar qu'il connait trop bien, la main lourde sur la bouteille l'alcool qui ronge ses veines. il ne s'arrête pas, espérant que l'odeur et le bruit du verre sur le comptoir effacera les souvenirs douloureux. un dernier verre, il n'a plus trop le choix l'alcool a pris le pas sur son esprit, il ne sait plus où il est, où il vie. il se lève, du moins il essaie t'en bien que mal, il titube trébuche se retient au premier mur au premier débile piller de bar. il râle, il grogne les mots ne sortent même plus de sa bouche pâteuse, anesthésie par l'alcool. il sort, le froid agresse son visage, ses bras nus, mais, il s'en tape, il ne ressent plus rien
enfin ne plus penser ne plus ressentir quoi que ce soit juste respiré. ses pas sont approximatifs, il titube, il perd le nord puis trébuche chute, s'ouvre le bras s'en fiche, râle grogne encore avant de se laisse sombrer dans la nuit. là est sa place sur le sol froid des pavés des ruelles, le monstre dans sa tanière. «
adame ! » une voie qui s'élève de trop loin, il s'en fiche pourquoi ouvrir les yeux, là il est bien, loin tellement loin de la réalité du monde qui le détruit qui le dévore. il se sens bouger sans le faire lui-même, les membres impassibles. «
adame, réponds-moi ! » il grogne, il n'a pas envie de se réveiller il est bien là dans les bras de morphée. pourtant on l'appel encore insistante et les yeux s'ouvre poussant difficilement cette personne qui le tien «
mais dégage » tente-il en roulant sur le côté se retrouvant les coudes au sol prêt à ramper à s'échapper. le corps trop lourd, l'esprit embrumé il ne sait même pas qui vient le déranger. un râle sors de sa bouche, puis un mal de tête violent qui le guette faisant remonter à sa bouche les traces passé de l'alcool bien imbibé. il dégobille alors sur le sol, une véritable loque un déchet de la société qui n'a rien trouvé de mieux que de tenter de crever. «
fais chier »