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danse viscérale (ethan)
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t'es à la recherche de ce gars. celui qui parle, langue de vipère affûtée qui pourtant se cache quand il t'entend rôder faut croire. t'as les pas lourds, le couteau papillon qui papillonne entre tes doigts sans même y prêter attention. t'as cette haine en toi, toujours là, toujours une raison. ce soir, dans cette ruelle bien trop sombre pour deux âmes, t'as la rage contre un presque enfant. t'avances doucement, t'as les semelles de tes chaussures qui raclent le sol, lourdement, comme un film d'horreur, y a juste ce bruit qui hante la nuit. y a ce garçon dans la lumière, t'as fait tes recherches, tu sais, lui pas. t'es plus trop loin de lui quand t'apportes une cigarette à tes lèvres. tu sais bien, il te connait. tu l'as pas vu toi, ce soir-là où t'as malencontreusement dû te servir de ton couteau. ça arrive pas souvent, seulement quand on te prend pas au sérieux. t'es face à lui maintenant, tu tapotes tes poches, et tu le regardes, façon désespéré. eh gars, t'as pas du feu pour moi ? de toute façon, on connait ta tronche ici, et encore plus dans le district sud, ton district. t'attends pas qu'il s'échappe, et tu l'attrapes du regard, t'as ce regard sombre que t'as bien trop souvent. le regard qui veut dire mille choses que personne ne comprend à part toi. tu lèves les yeux vers les astres, la boule argentée dans le ciel noir et tu reportes ton regard vers le gamin aux cheveux d'argent. il se passe plein de chose la nuit, pas vrai ? tu joues avec ce couteau porte bonheur, le seul qui te trahira jamais sûrement. répétitions incessantes de mouvements, bruit sourd des enchaînements métalliques. des âmes en quête d'aventure, des gars louches qui traînent la patte, des jeunes qui voient des trucs qu'ils ne devraient jamais voir. t'insistes sur la dernière hypothèse sans pour autant juger qui que ce soit. il s'en chargera tout seul, le gamin. tu prends même plus la peine de le regarder, bien trop occupé à ta prochaine réplique cinglante, qui pour sûr, fera trembler un peu plus encore le garçon blond, trop frêle pour affronter de face un hausburn.
Mer 26 Sep - 19:48
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Tu devais pas y être, Ethan, et encore aujourd'hui tu ne sais pas pourquoi t'as foutu les pieds dans ce merdier. Petit rat qui traîne trop près des affaires des adultes, qui devrait se contenter de jouer aux jeunes rebelles avec sa bande de marginaux en couche-culottes. Tu devrais rester à ta place Ethan, te contenter de tremper sans risque dans des larcins mondains, des tours de cambriole qui ne font de mal à personne. Tu devrais te foutre des œillères que tu ne soulèverais que de temps à autres.
Mais tout ça, tu sais même plus si tu seras capable de les prendre, ces résolutions. Ça fait des semaines et pourtant tu t'en souviens encore distinctement, photocopie dans ta mémoire de papier carbone. Tu maudis les synapses et les souvenirs, l'esprit et les neurones, chaque jour faisant, pour cette fois seulement. Tout est encore là. Et lui aussi. Dans les affres de la nuit et du sang versé.
Tu t'es vite barré pour te protéger. Peut-être pas seulement toi, les autres aussi. Et t'as tâché d'oublier. Mais manque de bol, joli coeur, tu n'oublies jamais, et le problème est là. T'as vécu ta vie le plus calmement possible après ça. Jours écoulés qui t'ont presque effacé ce que tu t'es forcé à regarder. Mauvais endroit, mauvais moment. Hausburn pris sur le fait.
C'est presque comme une forme de repenti que de t'aventurer dans le quartier sud, capitale de cette famille un peu trop connue. Tu sais pas ce que t'y cherches vraiment. Tu sais qu'on t'a chargé d'y faire du repérage pour un prochain coup, que t'as accepté sans trop y réfléchir. Mais qu'une fois sur place tu déchantes. Tu trembles et perd la cadence.
Quand une voix trop connue te demande du feu.
Les flashs reviennent, sans ambiguïté. Tu sais. Et peut-être que lui aussi, désormais. Alors tu lui tends ton briquet sans sourciller. Tu voudrais cacher la légère frousse qui couvre la peau de tes doigts, sans pouvoir aucun. Et tu l'écoutes, simplement.
Et tu comprends, malheureusement.
Ton sang à toi tourne pour ce qui serait peut-être son dernier tour. Malgré tout, tu fais face. Tes yeux hurlent quand ton visage reste de marbre. Hm. Ouais... sale période..., que tu marmonnes, mains fourrées dans les poches. T'oses rien, surtout pas le regarder, même quand ses yeux te cherchent. Les chiots purulents devraient rester à la niche, c'est ce que mon beau-père disait. Tu sais pas pourquoi tu l'évoques lui, subitement. Peut-être pour détourner Hausburn de ce qu'il veut t'insérer dans le crâne. T'espères juste que ce ne sera pas une balle. Mais c'était un gros con. Je l'écoutais jamais. T'aurais sans doute dû, cette fois.
Jeu 27 Sep - 0:56
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la cigarette s'allume dans la pénombre. flamme qui rougit, cendre chaude qui s'essouffle. ce garçon, ethan si tes souvenirs sont bons, reste de marbre. tu pourrais presque le féliciter, rire à son nez pour ce faux calme. t'es souvent trop énervé, avec cette rage impossible au ventre. t'as toujours envie de cogner, bien que tu ne le fasses que très peu. t'as cette image à tenir. ce truc qui fait que les passants te sourient encore quand bien même ils connaissent tes activités. le trafiquant d'armes à qui on sourit, de peur de se prendre une balle dans la tête en guise de troisième oeil. tu l'as pas vu, le gosse, le soir où t'as du faire la sale tâche. t'as rien vu, peut-être entendu quelques pas trop rapide pour les rattraper, mais t'as pas fait gaffe. et les bruits ont couru. les menaces ont débarqué. t'as ces cicatrices qui te font te rappeler, ces quelques mots que tu retiens. à cause d'un garçon au cheveux argent, bien trop jeune, bien trop naïf. alors t'as dans l'idée de le menacer, gentiment, doucement. t'espères pour lui qu'il avouera, sinon, pour sûr, tu seras plus brutal. il dit un truc pas bête, le gars. un truc qui le définit, chiot purulent. t'as ce sourire qui n'en est presque pas un collé à ton visage. la gueule d'ange contre le diable, t'arrêtes pas de manipuler le couteau papillon, continues de faire jouer les cliquetis de l'arme blanche. ouais, il a bien raison ton beau-père. la cigarette qui se consume, déjà terminée, tu l'as sifflé, trop de stress, trop d'addiction. quand t'as fini de la lancer en un claquement de doigts, t'as tes yeux trop sombres qui se reposent sur la tête blonde, sourire effacé, mine lasse. t'aurais peut-être mieux fait de l'écouter, tu crois pas ? t'insinues pas grand chose. juste ce qu'il faut pour le faire douter. t'insistes, tu lâches pas le regard, jamais. t'es le plus fort à ce petit jeu-là. comme un roi, t'hésites pas à soutenir, t'hésites pas à tuer quand il le faut. effacer les traces, les parasites. est-il un parasite ? t'en sais rien. peut-être que tu peux en tirer quelque chose, pour plus tard. peut-être qu'il avouera un jour. pour ce soir, tu ne fais que le mettre en garde, rien de plus, mais ça, lui, n'est pas au courant.
Jeu 27 Sep - 10:16
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Tes yeux s'efforcent de se battre contre le papillon qui vole un peu trop près de toi. La lame luit dans ton regard trop bleu, trop hasardeux, trop perdu face à ton courage qui se fait doucement la malle. T'as du mal à savoir ce qu'il va advenir de toi. T'as du mal à comprendre pourquoi il joue, pourquoi il ne veut pas en finir ici et maintenant.
T'as du mal, tout simplement. Avant d'avoir mal physiquement. T'as une pensée qui s'égare pour Ismael, comme un regret qui s'encrasse, comme un fragment de testament que tu voudrais lui laisser à lui, et à personne d'autre. Tu sais pas quoi foutre dans cette situation. Ta gorge est sèche. Tes yeux trop humides. Tes pieds sont engourdis, ils voudraient se carapater mais tu sens que c'est mal parti. Parce que les yeux d'Hausburn ne te lâchent pas, cette fois. Et peu importe ce que tu feras, tant qu'il n'aura pas eu ce qu'il est venu chercher, ton sort est entre ses mains rougies. Alors c'est comme un réflexe, une parade d'effronterie face au loup qui peut mordre à tout moment. Une vague d'orgueil sur tes traits d'enfants. J'en sais rien. Pourquoi ? J'ai fais quelque chose qu'il fallait pas ? Tu pourrais bomber le torse, lui montre que non, tu n'as pas peur, même quand tu hurles à l'intérieur. C'est ce que ton père t'a appris et c'est ce que tu retiendras, jusqu'au bout. Tu serais prêt à crever comme lui si la cause est bonne, si tu défends les convictions que tu t'es toi-même fixées.
Mais là, manque de chance, tu ne sais pas si ça vaut le coup de mourir pour un excès de mémoire trop vive.
Toute blague à part, tu reprends ton sérieux. T'es pas si con, Ethan, tu sais qu'à force de danser autour des flammes tu finiras par te faire cramer. Alors sans savoir comment, tu arrives à soutenir ses yeux chargés, prêts à te plomber. D'une voix plus vraie, tu reprends, sous le sceau de votre secret.
Je sais qui vous êtes. Je sais... pourquoi vous êtes venus me voir. J'dirais rien.
Et tu ne mens pas. Tu sais que ta vie vaut plus que ça. Que rien n'était calculé et que tu ne veux pas perdre pour un coup du sort. Non gamin, ta vie ne peut pas s'arrêter pour ce genre de maladresse, pas si vite, pas maintenant. On peut négocier, allez. Me trouez pas le coeur, je l'ai déjà donné, faut pas l'abîmer.
Si je vous le demande gentiment, vous allez m'épargner ? C'est pas vraiment ton genre, c'est même pas dans tes plans. Mais c'est ta façon à toi de communiquer. De lui dire que sa dangerosité, elle ne passe pas inaperçue. Et que le petit chiot est en train de se faire dessus.
Jeu 27 Sep - 21:23
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ce bruit incessant qui devient comme sourd, la nuit froide, qui gèle les mains, qui transperce les manteaux de cuir. la vapeur qui s'échappe de ta bouche après avoir recraché toute la fumée de ta cigarette trahit ce froid. froideur de la nuit et du moment. est-ce que tu vas tuer ? est-ce que tu vas épargner ? rien n'est plus sûr. tout se fond et confond dans ton esprit embrumé par ce temps bien trop frais. il est tard, personne n'entendrait. il est tard, tout le monde peut voir, dans un coin sombre, comme l'a fait ethan, bien avant. tes yeux le scrute, le détaille. qui est-il vraiment, à part un petit cambrioleur, appartenant à la bande qui fait des ravages à detroit. t'en sais plus qu'il ne le pense, sur lui. t'aimes pas ne pas savoir à qui tu as à faire. alors, t'as fait tes recherches. t'as pas hésité à fouiller n'importe où. t'as soudoyé, t'as tout fait. voilà comment tu sais, prénom, vie, âge, relations. la question qu'il te pose pourrait te faire rire, mais t'as ce regard trop noir, bien trop sérieux. tu arques légèrement un sourcil, penche délicatement la tête sur la droite. digne d'un film d'horreur, t'as cette expression réduite au néant. j'en sais rien. à toi de me le dire, ethan. tu prononces son prénom comme l'on prononcerait celui de la mort. t'attends qu'il te dise, qu'il avoue. mais le fera-t-il ? peut-être est-il trop imbu. il n'en a pas l'air, mais les personnes sont tellement pleine de mystères. t'as une nouvelle cigarette aux lèvres, et toujours pas de briquet. sans un mot, tu tends la main vers le garçon-chiot, et t'espères qu'il comprendra de lui-même qu'il a plutôt intérêt à te passer ce briquet tant attendu. tu meurs de brûler quelque chose, ne serait-ce qu'une cigarette. t'as rangé le temps du briquet ton couteau papillon, qui ne résonne plus dans la nuit. tout n'est que silence, mort. les bons dorment, les autres traînent. et puis, il avoue. tu admires son idée de ne rien dire, pour autant, tu ne montres aucune émotion. j'peux vraiment faire confiance à un gars comme toi ? j'suis pas sûr, moi. tu joues, comme on jouerait avec un animal sans défense. tu reprends ton couteau et le bruit repart, accélère même. t'as envie d'abîmer des belles gueules, t'as encore et toujours cette rage au ventre, qui t'accompagne depuis des années, meilleure ennemie. tu  peux me demander gentiment, tu peux essayer. moi ce que je veux, c'est un deal. meilleur moyen pour qu'il la boucle, une négociation. un truc qui le relie à toi dans un sens. t'as envie de foutre ce qu'on dirait bien le bordel dans sa vie, tout comme il l'a fait avec toi le temps de quelques jours. donnant-donnant, t'es pas du genre à laisser filer les agneaux.
Ven 28 Sep - 11:40
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Ethan. Le voilà. Ton prénom, ton tout, ta couverture tirée et brûlée devant tes yeux, la confirmation terrible qu'il sait, cet enfoiré. Il sait et saura désormais qui tu es, où tu vas, pourquoi tu y vas. Et rien que ça, rien que ce coup de fouet dans ta nuque te nique ta contenance et tu ne sais plus où tu es. Ton courage a pris le baluchon, ses cliques et te claque, avant de gueuler ciao pantin, démerde-toi tout seul maintenant. Ça frissonne dans ta nuque, tes mains, ton corps entier. Merde, Ethan, comme il l'a si bien prononcé. Hausburn a tes burnes en main, prêt à les écraser si tu gueules trop.
Petit rat qui aurait mieux fait de se cacher dans les égouts plutôt que de croire qu'il échapperait au pire en se baladant à l'air libre.
Alors même si t'as plus une once de bravoure, tu tentes encore, vermisseau, de contenir tout ça. De résister à l'envie pesante d'aller te cacher quand tu sais que tant que tu n'écouteras pas tout ce qu'il a à dire, ta vie est sur la balance. On ne plaisante pas avec les Hausburn, surtout ceux pris sur le fait.
Et pourtant, tu ne sais pas pourquoi, mais il te prend l'envie d'en jouer. Tu comprends ce qu'il veut. Tu fumes peu, mais t'as toujours du feu. Tout en lui donnant le briquet désiré du regard sorti du fond de ta poche de jean, t'as comme cette envie encore de titiller, nerveusement, la queue du serpent qui te tourne autour. Comme une dernière provoc', pour prouver que t'es un brave, que tu t'es fais presque tout seul dans ce charnier violent. Tu sais pas d'où ça vient, sans doute une espèce de chant du cygne mué d'une blague de gosse. On te ferait pas confiance, d'après lui. Ça t'arrache un sourire, presque un rire nerveux. Ta main frotte ta nuque à la racine de tes cheveux trop blancs, alors que tu baisses les yeux, la trogne amusée.
Moi je crois que si, regardez de plus près et vous verrez que j'ai une bouille adorable...
Mais le bruit du papillon te coupe dans ton élan. Cloué au mur, comme un insecte, tu ne bouges, t'attends ton heure. Arrête donc tes conneries Ethan si tu ne veux pas qu'on te coupe les ailes. T'oublies toute trace de sourire, t'attends juste, le souffle au bord de la gorge. Et puis, ça vient. Une proposition, qui ne te soulage pas, mais qui a au moins le mérite de t'intriguer.
Uh. Quel genre de deal ? T'es libre d'être curieux, après tout. Mais t'as comme le sentiment que ç'aurait peut-être été plus simple pour ta pomme de crever maintenant. Va falloir dealer avec ce qu'on appelle communément les responsabilités. Mais c'est un truc d'adulte, ça... Nan ?
Ven 28 Sep - 23:20
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tu peux sentir cette hésitation, ce début de peur chez ethan, parce qu'en prononçant son nom, t'as ouvert les portes de l'enfer. portes bien trop grandes pour pouvoir les refermer, alors, c'est le début de la chasse. début du fuis moi je te suis, suis moi je te fuis avec un gamin qui veut trop bomber le torse face à un hausburn. un de plus. t'as pas envie de lui arracher sa gueule d'ange, parce qu'au fond, c'est pas toi. t'as toujours recours à l'arme que si c'en est réellement nécessaire. c'est pas le cas ce soir, dans cette nuit dépourvue de toute chaleur, bien que celle de l'humain soit encore un peu présente. papillon qui tourne et virevolte, ça le fait déglutir bruyamment, l'ange, pendant que le diable prend un malin plaisir à regarder les flammes danser. le briquet est tendu, tranquillement pendant qu'il devrait peut-être trembler de son sort, mais rien. le garçon est fier et grandissant, t'en es presque étonné, toi. t'as pas l'habitude qu'on te résiste, alors ça pourrait t'amuser. tu te dis au fond, qu'il est sûrement plus robuste qu'il en a l'air, sous ses cheveux à la limite du blanc qui lui donne cet air enfantin. sa réplique manque de te faire rire nerveusement, mais tu disposes de ce calme légendaire, celui qui parvient à calmer ton frère, mark, quand personne d'autre n'y arrive. alors tu restes de marbre, bien trop sérieux pour esquisser ne serait-ce que l'ombre d'un rictus sur ta bouche. t'approche effectivement plus près de lui, comme conseillé, mais seulement avec la pointe de ton couteau, qui vient s'appuyer sur la joue du garçon, pas trop fort, mais assez pour qu'il puisse sentir le glacé de la lame aiguisée. joue pas trop avec moi, ethan. je me trompe rarement sur le sort des gens. et lui, son sort ? qu'en est-il ? gamin cambrioleur à succès, ou bon pour la prison, à se faire cogner par les plus costauds que lui ? t'en sais rien, t'arrives pas à voir. le gosse te perturbe, et c'est rare, tu l'en féliciterais presque. mais ce serait lui donner de l'importance, et t'as pas envie. tu retires peu à peu le papillon de sa joue, laissant une légère trace sur celle-ci, peut-être même une goutte de sang, tu as sans doute trop appuyé l'arme blanche contre la peau tranchante du garçon. quand arrive l'heure du deal, pacte avec le diable. tu le vois curieux, t'aimes bien, qu'ethan n'ait plus si peur, finalement. il te prouve avec arrogance et naïveté qu'il peut s'avérer performant. t'es un de ces détrousseurs, pas vrai ? identité révélée, plus besoin de ce cacher derrière son masque d'argent à présent. t'as bien ton idée en tête. tu veux toujours trouver le moyen de gagner plus, et ce moyen ce soir, tu l'as. je veux un compte rendu de ce que tu pilles, et je veux cinquante pour cent de tes meilleures prises. tu parles en argent. t'as pas besoin des objets volés. tu veux juste la moitié de ce que ça rapporte. t'es au courant que tu le fous mal, le gamin, mais tu t'en contrefiche. de toute façon, t'es déjà pas aimé par ladite bande de cambrioleurs. mais attention ethan, pas un mots à tes copains, sinon, tu sais ce qu'il se passera. une guerre sans nom entre les hausburn et la bande. mais les hausburn, ils ont des contacts, tueurs à gage et compagnie. alors, en déclenchant ce pacte, c'est une peu comme une bombe à retardement, prête à exploser à n'importe quel moment.
Sam 29 Sep - 10:26
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